CORPS & ESPRIT
︎EXTRAITS D’ARTICLES
RESPIRATION - MARIE CLAIRE
Les nouvelles règles des règles
Des femmes qui aident à libérer la parole sur ce sujet essentiel ou s’engagent pour que les maux des règles soient entendus, à celles qui accompagnent vers une reconnexion plus naturelle et respectueuse avec le corps et sa cyclicité : grâce à elles, on vous dit tout – ou presque – pour mieux vivre ses règles en 2021. Sans honte ni tabou.
Par Marie Mersier - Illustrations Mickaël Jourdan
Éducation, santé, écologie... Les règles, c’est un vrai, gros, et surtout très important sujet de société. Une société patriarcale qui a construit tout un système de croyances autour des règles dont nous récoltons les conséquences aujourd’hui aux quatre coins du monde. Mettons du sang bleu dans les pubs pour serviettes hygiéniques, ça passera mieux ; si une femme a mal durant ses règles, on lui dira que c’est normal ; si elle demande un tampon à une amie, elle le fait en chuchotant tellement elle est gênée.
Pourquoi ? Parce que nous avons été conditionnées comme cela. Parce qu’une perception erronée d’elles‐mêmes a fait perdre aux femmes le contact avec leur cycle menstruel, son potentiel d’enseignement et de connexion à soi. Parce qu’un phénomène on ne peut plus naturel s’est transformé en une tache dans une société où tout devait se ressembler, être bien linéaire. Sauf que la femme est cyclique, c’est physiologique. Et c’est précieux. Chassez le naturel, il revient au galop. Réseaux sociaux qui ont ouvert des espaces de parole et de partage, multiplication des ressources vers lesquelles se tourner afin d’accompagner ses règles et son cycle avec plus de conscience, de confiance, de dignité... Le chemin est long, mais les choses bougent enfin.
Informer, diffuser, fédérer, libérer, voilà ce que font Clara, Leslye, Tara, Mélanie, Cécile, Sophie et toutes les femmes interviewées pour ce sujet. En podcast, sur les réseaux, au sein d’associations, la preuve par 7 qu’il était temps de l’ouvrir.
... En suivant des comptes Instagram
@spmtamere
Le syndrome prémenstruel (SPM), c’est ce moment précédant les règles – jusqu’à 10 jours avant – où tout gonfle et fait mal (les seins, le corps, apparition de boutons) et tout nous gonfle (nous‐mêmes, les autres, la vie). En résumé car, selon chacune, la période de vie, etc., le SPM se manifestera plus ou moins, ou pas du tout. Dans sa forme vraiment ardue, le TDPM (trouble dysphorique prémenstruel) peut faire surgir des envies suicidaires. Alors en parler, être entourée et accompagnée correctement, c’est vital (on s’oriente donc vers des professionnel·les de santé qui ne confondent pas SPM et bipolarité). Le compte Instagram créé par Leslye Granaud est, à travers les multiples témoignages qu’elle reçoit et publie, un manifeste pour dire : « Non, vous n’êtes pas folles de ressentir ce que vous ressentez, vous n’êtes pas seules, et oui, parler du SPM soulage, déculpabilise et permet de l’apprivoiser différemment, voire de mieux le vivre. » En ce moment, elle a en projet un film pour YouTube ainsi qu’un livre.
@menopause.stories
Que l’on soit à sa périphérie ou en plein dedans, la ménopause, on n’en parle pas ou alors en l’abordant via le prisme des symptômes et donc de la stigmatisation. D’un angle mort, Sophie Kune a renversé la tendance en créant, il y a un peu plus d’un an, un espace de « conversations débridées pour ménopause décomplexée ». Avec des histoires quotidiennes et des expert·es qu’elle reçoit lors d’« evening pause », Sophie décorsète la ménopause et recrée un imaginaire positif autour de ce nouveau passage de vie.
... En s’engageant dans des associations
Info‐Endométriose
L’endométriose, maladie chronique liée aux règles, touche une femme sur dix. Parce que c’est la première cause d’infertilité féminine, parce qu’elle peut faire très mal lors des règles ou des rapports sexuels, et ainsi impacter la vie au quotidien, il fallait vraiment réveiller tout le monde. Lui donner la parole, la reconnaître. En 2016, l’association lance la première campagne nationale d’information et de sensibilisation : « Les règles c’est naturel, pas la douleur ». « Chaque femme est unique et chaque endométriose est différente, mais je veux que l’on comprenne qu’une femme de votre entourage en a peut‐être. Si elle dit qu’elle a mal et que cette douleur est minimisée ou niée par autrui, ce n’est pas normal », confie Cécile Togni‐Purtschet, présidente d’Info‐Endométriose. Depuis, l’association mène une action sans relâche (signature de conventions de partenariat avec divers ministères) et redouble de créativité afin de toucher tous les publics, notamment les plus jeunes, grâce à des contenus positifs (podcasts, vidéos & co).
info-endometriose.fr
Règles élémentaires
Selon une source IFOP de 2019, 1,7 millions de femmes en France sont victimes de précarité menstruelle parce que les produits d’hygiène intime coûtent un bras. Pourtant, la dignité, l’intégrité physique et psychique n’ont pas de prix. Depuis plus de cinq ans, la première association de lutte contre la précarité menstruelle, fondée par Tara Heuzé‐Sarmini, mène une double mission : collecter et redistribuer des produits d’hygiène intime et briser le tabou des règles grâce à des ateliers de sensibilisation. Cups, serviettes, tampons, l’association accepte tous les dons et développe, entre autres, des modules d’information et de formation aux protections lavables et réutilisables pour les femmes hébergées mais dans le besoin. regleselementaires.com
... En prenant soin de soi
Avec Alix d’Antras, naturopathe au féminin, on reprend la base de la base pour optimiser son bien‐être menstruel (à affiner ensuite selon chacune). « Les œstrogènes se retrouvent souvent en excès en deuxième partie de cycle et occasionnent divers troubles (SPM pesant, règles abondantes). Mais on peut agir dessus. Une alimentation qui attise l’inflammation du corps – gluten, produits laitiers –, les perturbateurs endocriniens, un foie qui ne détoxe pas assez, un microbiote déséquilibré favorisent cet excès (dans ce dernier cas, essayer, par exemple, le bouillon d’os ou ‘bone broth’, un élixir riche en collagène, acides aminés et nutriments, très intéressant en cas de porosité de la muqueuse intestinale ou carences diverses). En phase 1 du cycle, on privilégiera une alimentation peu inflammatoire, équilibrée en protéines et légumes. En phase 2, on soutiendra l’élimination du foie avec des légumes amers (endives, artichauts, fenouil). »
alixdantras.com
Alix consulte également chez Gynécée, la maison de la femme à Paris : gynecee.paris
... En suivant des comptes Instagram
@spmtamere
Le syndrome prémenstruel (SPM), c’est ce moment précédant les règles – jusqu’à 10 jours avant – où tout gonfle et fait mal (les seins, le corps, apparition de boutons) et tout nous gonfle (nous‐mêmes, les autres, la vie). En résumé car, selon chacune, la période de vie, etc., le SPM se manifestera plus ou moins, ou pas du tout. Dans sa forme vraiment ardue, le TDPM (trouble dysphorique prémenstruel) peut faire surgir des envies suicidaires. Alors en parler, être entourée et accompagnée correctement, c’est vital (on s’oriente donc vers des professionnel·les de santé qui ne confondent pas SPM et bipolarité). Le compte Instagram créé par Leslye Granaud est, à travers les multiples témoignages qu’elle reçoit et publie, un manifeste pour dire : « Non, vous n’êtes pas folles de ressentir ce que vous ressentez, vous n’êtes pas seules, et oui, parler du SPM soulage, déculpabilise et permet de l’apprivoiser différemment, voire de mieux le vivre. » En ce moment, elle a en projet un film pour YouTube ainsi qu’un livre.
@menopause.stories
Que l’on soit à sa périphérie ou en plein dedans, la ménopause, on n’en parle pas ou alors en l’abordant via le prisme des symptômes et donc de la stigmatisation. D’un angle mort, Sophie Kune a renversé la tendance en créant, il y a un peu plus d’un an, un espace de « conversations débridées pour ménopause décomplexée ». Avec des histoires quotidiennes et des expert·es qu’elle reçoit lors d’« evening pause », Sophie décorsète la ménopause et recrée un imaginaire positif autour de ce nouveau passage de vie.
... En s’engageant dans des associations
Info‐Endométriose
L’endométriose, maladie chronique liée aux règles, touche une femme sur dix. Parce que c’est la première cause d’infertilité féminine, parce qu’elle peut faire très mal lors des règles ou des rapports sexuels, et ainsi impacter la vie au quotidien, il fallait vraiment réveiller tout le monde. Lui donner la parole, la reconnaître. En 2016, l’association lance la première campagne nationale d’information et de sensibilisation : « Les règles c’est naturel, pas la douleur ». « Chaque femme est unique et chaque endométriose est différente, mais je veux que l’on comprenne qu’une femme de votre entourage en a peut‐être. Si elle dit qu’elle a mal et que cette douleur est minimisée ou niée par autrui, ce n’est pas normal », confie Cécile Togni‐Purtschet, présidente d’Info‐Endométriose. Depuis, l’association mène une action sans relâche (signature de conventions de partenariat avec divers ministères) et redouble de créativité afin de toucher tous les publics, notamment les plus jeunes, grâce à des contenus positifs (podcasts, vidéos & co).
info-endometriose.fr
Règles élémentaires
Selon une source IFOP de 2019, 1,7 millions de femmes en France sont victimes de précarité menstruelle parce que les produits d’hygiène intime coûtent un bras. Pourtant, la dignité, l’intégrité physique et psychique n’ont pas de prix. Depuis plus de cinq ans, la première association de lutte contre la précarité menstruelle, fondée par Tara Heuzé‐Sarmini, mène une double mission : collecter et redistribuer des produits d’hygiène intime et briser le tabou des règles grâce à des ateliers de sensibilisation. Cups, serviettes, tampons, l’association accepte tous les dons et développe, entre autres, des modules d’information et de formation aux protections lavables et réutilisables pour les femmes hébergées mais dans le besoin. regleselementaires.com
... En prenant soin de soi
Avec Alix d’Antras, naturopathe au féminin, on reprend la base de la base pour optimiser son bien‐être menstruel (à affiner ensuite selon chacune). « Les œstrogènes se retrouvent souvent en excès en deuxième partie de cycle et occasionnent divers troubles (SPM pesant, règles abondantes). Mais on peut agir dessus. Une alimentation qui attise l’inflammation du corps – gluten, produits laitiers –, les perturbateurs endocriniens, un foie qui ne détoxe pas assez, un microbiote déséquilibré favorisent cet excès (dans ce dernier cas, essayer, par exemple, le bouillon d’os ou ‘bone broth’, un élixir riche en collagène, acides aminés et nutriments, très intéressant en cas de porosité de la muqueuse intestinale ou carences diverses). En phase 1 du cycle, on privilégiera une alimentation peu inflammatoire, équilibrée en protéines et légumes. En phase 2, on soutiendra l’élimination du foie avec des légumes amers (endives, artichauts, fenouil). »
alixdantras.com
Alix consulte également chez Gynécée, la maison de la femme à Paris : gynecee.paris
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L’ayurvéda
Médecine ancestrale mais surtout philosophie de vie, l’ayurvéda, on s’en fait parfois tout un monde. «Trop compliqué», «pas le temps»... Détrompez‐vous et démystifions, l’ayurvéda peut, en étant apprivoisé petit à petit, donner une autre couleur à notre quotidien. Rituels pleins de bon sens, cuisine en conscience, lectures et automassage, voici de quoi poser les premiers pas.
Par Marie Mersier - Illustration Édith Carron
Le vocabulaire ayurvédique
Quelques mots sur les mots‐clés, histoire de ne pas en perdre notre latin.
AYURVÉDA
En sanskrit, ayur signifie « vie », veda, « science ». Système thérapeutique certainement le plus ancien au monde, l’ayurvéda est une science de la vie, une médecine préventive et curative qui appréhende l’homme dans son ensemble en observant sa physiologie, son psychisme et l’environnement dans lequel il évolue. Par son caractère holistique où corps, esprit et âme forment un tout, l’ayurvéda s’envisage tel un art de vivre qui tend à préserver ou rétablir la cohésion entre ces trois piliers.
MICROCOSME ET MACROCOSME
En ayurvéda, le vivant est abordé dès la création de l’univers, ce moment où les cinq éléments (air, feu, eau, terre et éther) sont apparus, constituant la Terre et ce qui y vit : plantes, animaux, êtres humains... Ainsi, ce qu’il se passe dans la nature se joue également en nous. C’est là qu’entre en scène le concept‐clé pour ouvrir la porte de l’ayurvéda : les doshas.
LES DOSHAS
Vata, pitta et kapha : ces énergies sont présentes à l’intérieur de notre être,mais dans des proportions variables et uniques. Souvent, un dosha – voire deux – domine et définit une constitution de base. Composé d’air et d’éther, vata est le plus important car rattaché au mouvement. Pitta associe le feu et l’eau, c’est le dosha de la transformation. Avec comme éléments terre et eau, kapha s’apparente à la structure. Ces doshas et leurs principes de base concernent M. et Mme Tout‐le‐Monde mais aussi les saisons, les étapes de vie. Par exemple, l’âge adulte tout comme l’été sont des périodes pitta. L’enfance est une phase kapha et vata augmente durant les intersaisons.
PRAKRITI ET VIKRITI
Avec un brin d’auto‐observation et en étant à l’écoute de sa météo, on peut se faire une idée de notre prakriti (constitution de nais‐ sance). Sur le site ayurveda‐france.org, il est possible d’effectuer un test de constitution. Après avoir fait cet exercice amusant et instructif, dénichez sur le même site les coordonnées de praticiens en ayurvéda (on vous le conseille vivement) qui affineront cela. Lors d’une consultation, ils détermineront également vikriti, c’est‐à‐dire les déséquilibres à l’instant T induits par des habitudes ou aléas de la vie qui ne caressent pas toujours nos doshas dans le sens du poil.
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POTS À PEAU
Booster de collagène, probiotiques, plantes, huiles, vitamines et autres nutriments : tour d’horizon de ces marques qui ont fait des pots de compléments alimentaires le nouveau credo cosmétique. Ou comment nourrir sa peau de l’intérieur pour dégommer les boutons, gommer les ridules et redonner le rose aux joues. Sans oublier d’y aller mollo sur le café, les crackers salés et de boire beaucoup, beaucoup d’eau.
Booster de collagène, probiotiques, plantes, huiles, vitamines et autres nutriments : tour d’horizon de ces marques qui ont fait des pots de compléments alimentaires le nouveau credo cosmétique. Ou comment nourrir sa peau de l’intérieur pour dégommer les boutons, gommer les ridules et redonner le rose aux joues. Sans oublier d’y aller mollo sur le café, les crackers salés et de boire beaucoup, beaucoup d’eau.
HYGÉE
Avec comme ingrédients essentiels les baies de goji et l’amla, la plante adoptogène et beauté de l’ayurvéda, voilà une petite bombe bourrée de vitamines, antioxydants et prébiotiques qui, en plus d’embellir vos étagères, illuminera votre teint, vos cheveux, et revitalisera vos ongles cassants. À consommer sous forme de poudre s’intégrant en deux coups de cuillère à pot dans vos smoothies et autres jus. hygee.co
AIME
Pas de belle peau sans bon bidon. C’est pourquoi les probiotiques sont au cœur des compléments alimentaires Aime. Huiles diverses, acide hyaluronique et autres ingrédients magiques vont s’ajouter, pour des complexes adaptés à chaque problématique de peau (vieillissement prématuré, imperfections). À tester en association : sérum et crème de la gamme The Simple Skin, ou encore le soin signature du Glow Studio (l’institut parisien de la marque) qui allie gestuelle du Kobido et technologie des leds. aime.co
Avec comme ingrédients essentiels les baies de goji et l’amla, la plante adoptogène et beauté de l’ayurvéda, voilà une petite bombe bourrée de vitamines, antioxydants et prébiotiques qui, en plus d’embellir vos étagères, illuminera votre teint, vos cheveux, et revitalisera vos ongles cassants. À consommer sous forme de poudre s’intégrant en deux coups de cuillère à pot dans vos smoothies et autres jus. hygee.co
AIME
Pas de belle peau sans bon bidon. C’est pourquoi les probiotiques sont au cœur des compléments alimentaires Aime. Huiles diverses, acide hyaluronique et autres ingrédients magiques vont s’ajouter, pour des complexes adaptés à chaque problématique de peau (vieillissement prématuré, imperfections). À tester en association : sérum et crème de la gamme The Simple Skin, ou encore le soin signature du Glow Studio (l’institut parisien de la marque) qui allie gestuelle du Kobido et technologie des leds. aime.co
PARIS : LES BONS SPOTS
Deux lieux pour appuyer sur pause et chouchouter sa peau.
SUISEN
Lieu organique et hors du temps, la maison Suisen intègre la pratique du shiatsu dans l’ensemble de ses soins. Focalisé sur le visage, le cou, le décolleté, les bras et les mains, le massage « Sei-pureté » mêle diverses techniques de pétrissage et de pression sur les tsubos, fenêtres énergétiques du corps. Une heure plus tard, la peau est tonifiée, affinée, lumineuse et vous reprenez rendez-vous parce que c’est trop bon. suisen.fr
SEASONLY
« Moi en vrai », voilà le leitmotiv de Seasonly, marque vedette de la cosmétique clean et cool qui va à l’essentiel en se basant sur des formules courtes et des ingrédients très actifs. C’est aussi un studio aux allures de néo-boudoir proposant deux soins express de 30 minutes – ou les deux à la suite – conçus avec des facialistes. Le « soin gym » booste en profondeur les 40 muscles du visage, le « soin glow » stimule la circulation sanguine. Deux protocoles de gestes qui repulpent et réveillent la peau, pour s’aimer tel que l’on est. seasonly.fr
Deux lieux pour appuyer sur pause et chouchouter sa peau.
SUISEN
Lieu organique et hors du temps, la maison Suisen intègre la pratique du shiatsu dans l’ensemble de ses soins. Focalisé sur le visage, le cou, le décolleté, les bras et les mains, le massage « Sei-pureté » mêle diverses techniques de pétrissage et de pression sur les tsubos, fenêtres énergétiques du corps. Une heure plus tard, la peau est tonifiée, affinée, lumineuse et vous reprenez rendez-vous parce que c’est trop bon. suisen.fr
SEASONLY
« Moi en vrai », voilà le leitmotiv de Seasonly, marque vedette de la cosmétique clean et cool qui va à l’essentiel en se basant sur des formules courtes et des ingrédients très actifs. C’est aussi un studio aux allures de néo-boudoir proposant deux soins express de 30 minutes – ou les deux à la suite – conçus avec des facialistes. Le « soin gym » booste en profondeur les 40 muscles du visage, le « soin glow » stimule la circulation sanguine. Deux protocoles de gestes qui repulpent et réveillent la peau, pour s’aimer tel que l’on est. seasonly.fr
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Trop intime, rarement touché... L’idée que l’on nous masse le ventre peut faire un bide. Pourtant, le ventre, c’est le centre. Soin holistique tissé dans les temples taoïstes de la Chine ancienne, puis transmis au fil du temps, le Chi Nei Tsang révèle les précieux secrets de cette zone à bichonner. L’art et la manière d’appuyer là où ça fait mal, pour le plus grand bien du corps et de l’esprit.
Par Marie Mersier - Illustration Loïc Froissart
Le ventre, un microcosme
Désormais, on le sait et on ne cesse de l’explorer : le ventre, notre « deuxième cerveau » qui, à l’instar du premier peuplé de neurones, semble l’une des clés, voire la clé de notre santé. Un lieu hautement symbolique, où se nichent symptômes et remèdes à de nombreux tracas : digestion sens dessus dessous, peau qui fait grise mine, dépression et autres réjouissances. Jour et nuit, nous avons pour mission de digérer ce que nous mangeons, mais également ce que nous vivons, ressentons. Se faire de la bile, se mettre la rate au court-bouillon, avoir l’estomac noué ou, mieux, des papillons dans le ventre... Plus que des coquetteries linguistiques, voilà des mots qui parlent de nos maux, du lien tangible entre bidon et émotions. Mauvaise alimentation, stress récurrent et émotions ne trouvant pas de mots pour dire leurs maux créent un cocktail de toxines. Celles-là stagnent et se déplacent notamment vers les organes émonctoires (reins, foie, intestins...). À la longue, les couches de toxines s’empilent, le tri parmi ce qui doit être assimilé ou rejeté s’emmêle les pinceaux, et les déséquilibres s’installent. De notre humeur à notre colon, tout s’irrite, les organes se fatiguent et nous aussi !
Il y a plus de 2000 ans, dans les montagnes chinoises, les moines taoïstes avaient saisi le rôle essentiel de ce qui se joue au cœur de l’abdomen et, par voie de résonance, dans le reste de notre entité. Signifiant « travailler l’énergie des organes internes », le Chi Nei Tsang, tel que le décrit l’un de ses spécialistes Gilles Marin, « utilise tous les principes du Kung-Fu et du Tai-Chi-Chuan, connu comme le Chi-Kung (Qi Gong). » En effet, le Chi Nei Tsang « était utilisé par les moines dans les monastères pour les aider à détoxiquer, fortifier et affiner leur corps, afin de maintenir un niveau d’énergie élevée propice au plus haut niveau d’entraînement spirituel. »
Par Marie Mersier - Illustration Loïc Froissart
Le ventre, un microcosme
Désormais, on le sait et on ne cesse de l’explorer : le ventre, notre « deuxième cerveau » qui, à l’instar du premier peuplé de neurones, semble l’une des clés, voire la clé de notre santé. Un lieu hautement symbolique, où se nichent symptômes et remèdes à de nombreux tracas : digestion sens dessus dessous, peau qui fait grise mine, dépression et autres réjouissances. Jour et nuit, nous avons pour mission de digérer ce que nous mangeons, mais également ce que nous vivons, ressentons. Se faire de la bile, se mettre la rate au court-bouillon, avoir l’estomac noué ou, mieux, des papillons dans le ventre... Plus que des coquetteries linguistiques, voilà des mots qui parlent de nos maux, du lien tangible entre bidon et émotions. Mauvaise alimentation, stress récurrent et émotions ne trouvant pas de mots pour dire leurs maux créent un cocktail de toxines. Celles-là stagnent et se déplacent notamment vers les organes émonctoires (reins, foie, intestins...). À la longue, les couches de toxines s’empilent, le tri parmi ce qui doit être assimilé ou rejeté s’emmêle les pinceaux, et les déséquilibres s’installent. De notre humeur à notre colon, tout s’irrite, les organes se fatiguent et nous aussi !
Il y a plus de 2000 ans, dans les montagnes chinoises, les moines taoïstes avaient saisi le rôle essentiel de ce qui se joue au cœur de l’abdomen et, par voie de résonance, dans le reste de notre entité. Signifiant « travailler l’énergie des organes internes », le Chi Nei Tsang, tel que le décrit l’un de ses spécialistes Gilles Marin, « utilise tous les principes du Kung-Fu et du Tai-Chi-Chuan, connu comme le Chi-Kung (Qi Gong). » En effet, le Chi Nei Tsang « était utilisé par les moines dans les monastères pour les aider à détoxiquer, fortifier et affiner leur corps, afin de maintenir un niveau d’énergie élevée propice au plus haut niveau d’entraînement spirituel. »
Dénouer le ventre, relancer l’énergie vitale
Ce soin ancestral aurait pu rester un secret bien gardé. Aujourd’hui, après s’être transmis d’initié.e.s en initié.e.s, et grâce au travail de synthèse de Mantak Chia, l’un des maîtres en la matière qui forme à travers le monde quantité de praticien.ne.s, nous l’avons à portée de main. Alors, le Chi Nei Tsang, comment ça marche ?
En médecine ayurvédique, on parle de prana. En médecine traditionnelle chinoise, cela s’appelle le qi ou chi, soit l’énergie vitale qui relie tout ce qui compose l’univers et circule le long des méridiens de notre corps. Résumons : une énergie qui circule sans encombre signifie longévité et joie de vivre ; dans le cas contraire, cela se complique ! Pour débloquer ce qui bloque, les sages taoïstes avaient visé juste : le ventre et ses organes, là où s’accumulent les nœuds et les enchevêtrements empêchant le libre mouvement de l’énergie.
Sachant, par ailleurs, que les organes fonctionnent en affinité les uns avec les autres et incarnent un état d’être (peur-rein, colère-foie, jalousie-cœur, anxiété-rate et estomac...). Ils deviennent ainsi les réceptacles-émetteurs d’une émotion, d’une façon d’agir. Exemple : s’angoisser de tout ou piquer une colère pour un rien signifie éventuellement que le foie et les reins sont au bout du rouleau. Dans l’un de ses ouvrages, Mantak Chia explique le processus : « Lorsqu’ils sont obstrués, les organes internes emmagasinent des énergies nuisibles qui peuvent déborder sur d’autres systèmes corporels et se manifester sous forme d’émotions négatives et de maladies. »
Et c’est là que réside la magie du Chi Nei Tsang : en massant avec un toucher à la fois léger et profond nos organes internes, le.la praticien.ne décongestionne la région abdominale, libère des nœuds physiques qui relanceront tous les systèmes vitaux du corps (digestif, respiratoire, lymphatique, nerveux, endocrinien...). Il libérera aussi les nœuds émotionnels et harmonisera l’ensemble de l’être. Que du bonheur ! Enfin, soyons honnêtes, les premières sensations du Chi Nei Tsang sont surprenantes et un peu inconfortables. Parfois c’est douloureux, parfois on pleure car une strate de vécu et d’émotions très enfouie pointe le bout de son nez sous les mains du.de la masseur.se. Mais après une heure de soin,
une sensation d’apaisement et de légèreté nous envahit et, surtout, l’envie de recommencer ! De là à ne plus pouvoir s’en passer, il n’y a qu’un pas.
Ce soin ancestral aurait pu rester un secret bien gardé. Aujourd’hui, après s’être transmis d’initié.e.s en initié.e.s, et grâce au travail de synthèse de Mantak Chia, l’un des maîtres en la matière qui forme à travers le monde quantité de praticien.ne.s, nous l’avons à portée de main. Alors, le Chi Nei Tsang, comment ça marche ?
En médecine ayurvédique, on parle de prana. En médecine traditionnelle chinoise, cela s’appelle le qi ou chi, soit l’énergie vitale qui relie tout ce qui compose l’univers et circule le long des méridiens de notre corps. Résumons : une énergie qui circule sans encombre signifie longévité et joie de vivre ; dans le cas contraire, cela se complique ! Pour débloquer ce qui bloque, les sages taoïstes avaient visé juste : le ventre et ses organes, là où s’accumulent les nœuds et les enchevêtrements empêchant le libre mouvement de l’énergie.
Sachant, par ailleurs, que les organes fonctionnent en affinité les uns avec les autres et incarnent un état d’être (peur-rein, colère-foie, jalousie-cœur, anxiété-rate et estomac...). Ils deviennent ainsi les réceptacles-émetteurs d’une émotion, d’une façon d’agir. Exemple : s’angoisser de tout ou piquer une colère pour un rien signifie éventuellement que le foie et les reins sont au bout du rouleau. Dans l’un de ses ouvrages, Mantak Chia explique le processus : « Lorsqu’ils sont obstrués, les organes internes emmagasinent des énergies nuisibles qui peuvent déborder sur d’autres systèmes corporels et se manifester sous forme d’émotions négatives et de maladies. »
Et c’est là que réside la magie du Chi Nei Tsang : en massant avec un toucher à la fois léger et profond nos organes internes, le.la praticien.ne décongestionne la région abdominale, libère des nœuds physiques qui relanceront tous les systèmes vitaux du corps (digestif, respiratoire, lymphatique, nerveux, endocrinien...). Il libérera aussi les nœuds émotionnels et harmonisera l’ensemble de l’être. Que du bonheur ! Enfin, soyons honnêtes, les premières sensations du Chi Nei Tsang sont surprenantes et un peu inconfortables. Parfois c’est douloureux, parfois on pleure car une strate de vécu et d’émotions très enfouie pointe le bout de son nez sous les mains du.de la masseur.se. Mais après une heure de soin,
une sensation d’apaisement et de légèreté nous envahit et, surtout, l’envie de recommencer ! De là à ne plus pouvoir s’en passer, il n’y a qu’un pas.
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#Balance ta peur
Peur d’échouer, peur de ne pas retrouver l’amour, peur d’être rejeté.e, peur de la responsabilité... « Balance ta peur » le compte Instagram créé par Angelo Foley, met en lumière nos parts d’ombre, ce que l’on ose rarement s’avouer et encore moins dire aux autres.
Par Marie Mersier - photos Yasmine Bennis
Sur cet espace de parole aux 55 k abonné.e.s, la vulnérabilité se partage, ouvre la porte aux petites et grandes questions de l’existence et inscrit nos chers réseaux sociaux dans un nouvel élan d’écriture-lecture très loin du prêt à scroller, prêt à penser.
Émotion(s) & création(s)
Production d’albums (Grand Corps Malade, Christine and the Queens), formations en soins biodynamiques, reiki, thérapie émotionnelle, analyse transgénérationnelle : Angelo Foley a tracé sa route entre musique et psychothérapie, conjuguant les deux à travers un accompagnement protéiforme. De l’artiste qui « accouche » d’un album aux personnes en cheminement qu’il rencontre via son métier de psychothérapeute, Angelo place la créativité au centre de sa démarche et la présente ainsi : « Inspirer des hommes et des femmes à intégrer leur histoire, développer leur intelligence émotionnelle et leur créativité. » Séances individuelles, ateliers en groupe ou conférences...
En 2018, grâce au compte Instagram « Balance ta peur », Angelo ajoute un nouveau medium à ses divers outils d’échange et d’exploration. Pourquoi la peur ? « Je voyais émerger de nombreux comptes Instagram avec des contenus en lien avec le yoga, la méditation, le coaching à l’américaine. Je trouvais très intéressant cette vocation à remettre en question et réfléchir collectivement, tout en s’éloignant de la valorisation par l’image, mais il n’y avait quasiment pas de contenu évoquant les mécanismes psychologiques. Tout le monde parlait de tout, sauf de la peur. Il y a une sorte de pudeur, de tabou autour de celle-ci, alors que derrière de nombreuses réactions, ce qui se cache, c’est la peur.
Les gens ont souvent l’impression de tourner en rond, car ils ne cessent de se poser les mêmes interrogations et de répéter des schémas : telle ou telle situation ne me convient pas ( familiale, professionnelle...), cela me met en colère, je n’aime plus cette relation amoureuse mais n’arrive pas à la quitter... Autant de problématiques qui sont en fait des manifestations de peurs non identifiées. Pas les peurs archaïques qui relèvent de notre système de survie mais celles, plus intimes, qui durent des années bien qu’il n’y ait pas de danger concret, et qui nous bloquent, nous éloignent des surprises et des incertitudes, de la prise de risque et, a fortiori, de notre créativité. »
(...)
« Le compte ‘Balance ta peur’ s’inscrit dans la remise en question du patriarcat et la métamorphose sociétale que nous vivons. Une métamorphose impliquant l’essor du féminin en chacun.e de nous, que l’on soit un homme ou une femme. Le féminin, c’est la puissance intérieure, l’empathie et la vulnérabilité qui est tout sauf une faiblesse ». Grégory Pouy de @vlanpodcast
« Parmi toutes les propositions qui émergent sur les réseaux sociaux, Angelo Foley est l’une des rares figures ‘ressource’ qui, avec pédagogie et sincérité, ne promet pas de transformation mais invite à cheminer à travers soi. En posant des questions sur un sujet universel et en évitant de formuler des réponses, il insuffle un changement de regard comme en philo, finalement, et crée un espace de liberté où chacun·e peut trouver ses réponses. Il rend à l’humain ce qui est à l’humain et ça fait du bien! ». Marie Robert de @philosophyissexy
Par Marie Mersier - photos Yasmine Bennis
Sur cet espace de parole aux 55 k abonné.e.s, la vulnérabilité se partage, ouvre la porte aux petites et grandes questions de l’existence et inscrit nos chers réseaux sociaux dans un nouvel élan d’écriture-lecture très loin du prêt à scroller, prêt à penser.
Émotion(s) & création(s)
Production d’albums (Grand Corps Malade, Christine and the Queens), formations en soins biodynamiques, reiki, thérapie émotionnelle, analyse transgénérationnelle : Angelo Foley a tracé sa route entre musique et psychothérapie, conjuguant les deux à travers un accompagnement protéiforme. De l’artiste qui « accouche » d’un album aux personnes en cheminement qu’il rencontre via son métier de psychothérapeute, Angelo place la créativité au centre de sa démarche et la présente ainsi : « Inspirer des hommes et des femmes à intégrer leur histoire, développer leur intelligence émotionnelle et leur créativité. » Séances individuelles, ateliers en groupe ou conférences...
En 2018, grâce au compte Instagram « Balance ta peur », Angelo ajoute un nouveau medium à ses divers outils d’échange et d’exploration. Pourquoi la peur ? « Je voyais émerger de nombreux comptes Instagram avec des contenus en lien avec le yoga, la méditation, le coaching à l’américaine. Je trouvais très intéressant cette vocation à remettre en question et réfléchir collectivement, tout en s’éloignant de la valorisation par l’image, mais il n’y avait quasiment pas de contenu évoquant les mécanismes psychologiques. Tout le monde parlait de tout, sauf de la peur. Il y a une sorte de pudeur, de tabou autour de celle-ci, alors que derrière de nombreuses réactions, ce qui se cache, c’est la peur.
Les gens ont souvent l’impression de tourner en rond, car ils ne cessent de se poser les mêmes interrogations et de répéter des schémas : telle ou telle situation ne me convient pas ( familiale, professionnelle...), cela me met en colère, je n’aime plus cette relation amoureuse mais n’arrive pas à la quitter... Autant de problématiques qui sont en fait des manifestations de peurs non identifiées. Pas les peurs archaïques qui relèvent de notre système de survie mais celles, plus intimes, qui durent des années bien qu’il n’y ait pas de danger concret, et qui nous bloquent, nous éloignent des surprises et des incertitudes, de la prise de risque et, a fortiori, de notre créativité. »
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« Le compte ‘Balance ta peur’ s’inscrit dans la remise en question du patriarcat et la métamorphose sociétale que nous vivons. Une métamorphose impliquant l’essor du féminin en chacun.e de nous, que l’on soit un homme ou une femme. Le féminin, c’est la puissance intérieure, l’empathie et la vulnérabilité qui est tout sauf une faiblesse ». Grégory Pouy de @vlanpodcast
« Parmi toutes les propositions qui émergent sur les réseaux sociaux, Angelo Foley est l’une des rares figures ‘ressource’ qui, avec pédagogie et sincérité, ne promet pas de transformation mais invite à cheminer à travers soi. En posant des questions sur un sujet universel et en évitant de formuler des réponses, il insuffle un changement de regard comme en philo, finalement, et crée un espace de liberté où chacun·e peut trouver ses réponses. Il rend à l’humain ce qui est à l’humain et ça fait du bien! ». Marie Robert de @philosophyissexy
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Danser comme l’on respire
Danseurs qui courent, sautent et s’enlacent sur le catwalk du dernier défilé Isabel Marant, cours de Gaga qui démocratisent ce langage corporel unique... La danse libre n’a jamais été aussi vitale qu’aujourd’hui. En attendant d’être collé.es serré.es sur le dancefloor, perpectives pour rallumer nos corps.
Par Marie Mersier
SOIF DE DANSE, SOIF DE VIVRE
Silhouettes 80’s et danseurs qui exultent parmi les mannequins : début octobre, le défilé SS21 d’Isabel Marant chorégraphié par (La)Horde, le collectif à la direction du Ballet National de Marseille, était un cri de joie et de vie dans un Paris bien gris. À cette occasion, (La)Horde a réuni sur scène 30 danseurs indépendants, dont certains n’avaient pas travaillé depuis des mois, afin d’exprimer ce que le réel restreint : la simplicité de se prendre dans les bras, l’intensité de faire groupe, de se porter... Et signifier l’espoir que l’on retrouvera ces sensations.
« L’invitation d’Isabel Marant était très touchante car le témoignage poétique d’un profond soutien à notre milieu aujourd’hui fragilisé. La danse n’est pas l’ennemi et, jusqu’alors, l’art vivant n’a déclenché aucun cluster, ses acteurs ayant été vraiment vigilants. Nous connaissons des danseurs qui préfèrent sacrifier leur vie sociale pour continuer d’exercer leur art. Oui, il y a du contact, mais c’est tout à fait possible de respecter les exigences sanitaires avec des intentions particulières en amont, comme nous l’avons fait lors de ce défilé.
Actuellement, il est nécessaire de redéfinir de nouveaux imaginaires, d’entretenir le rapport à la vie, à l’âme, au corps, à la beauté du geste, à la beauté du groupe. Si la notion de groupe n’existe plus dans nos vies imaginaires, on l’oublie vite », nous confient Arthur Harel, Jonathan Debrouwer et Marine Brutti du collectif (La)Horde. Développant depuis ses débuts des créations transdisciplinaires et transcommunautaires, le trio du collectif (La)Horde est de ceux qui portent un regard tendre sur la pluralité des pratiques : « On croit autant à celle d’un autodidacte qu’à celle d’un spécialiste. Il faut beaucoup de porosité entre les multiples façons de danser, surtout en cette période bien triste pour le corps. Danser aujourd’hui, c’est un acte de résistance. »
FOUS DE GAGA
150 professeurs à travers le monde, cours en studio pour les danseurs pros et les amateurs, classes quotidiennes en ligne initiées sur Zoom courant mars... Le Gaga, langage et recherche autour du mouvement créé par Ohad Naharin, célébrissime chorégraphe et directeur de la Batsheva Dance Company à Tel-Aviv, est en premier lieu une « boîte à outils » dans laquelle les danseurs de la compagnie israélienne piochent dès l’entraînement du matin. Ici, on oublie le traditionnel miroir des salles de danse, il n’y en a pas. Plutôt que de regarder leur corps, les danseurs, à l’aide du Gaga, se mettent à l’écoute de ce dernier et de ses sensations avant de lui dire quoi faire. Si le Gaga parle à ceux qui montent sur scène, il a cette incroyable force de pouvoir être entendu et vécu par tout un chacun. Dans Mr. Gaga, sur les pas d’Ohad Naharin, film réalisé en 2015 par Tomer Heymann, Ohad Naharin évoque ceci : « Indépendamment de nos capacités, chacun de nous peut être en lien avec ses sensations physiques (...). Je danse tous les jours, et je souhaiterais que tout le monde en fasse autant. »
150 professeurs à travers le monde, cours en studio pour les danseurs pros et les amateurs, classes quotidiennes en ligne initiées sur Zoom courant mars... Le Gaga, langage et recherche autour du mouvement créé par Ohad Naharin, célébrissime chorégraphe et directeur de la Batsheva Dance Company à Tel-Aviv, est en premier lieu une « boîte à outils » dans laquelle les danseurs de la compagnie israélienne piochent dès l’entraînement du matin. Ici, on oublie le traditionnel miroir des salles de danse, il n’y en a pas. Plutôt que de regarder leur corps, les danseurs, à l’aide du Gaga, se mettent à l’écoute de ce dernier et de ses sensations avant de lui dire quoi faire. Si le Gaga parle à ceux qui montent sur scène, il a cette incroyable force de pouvoir être entendu et vécu par tout un chacun. Dans Mr. Gaga, sur les pas d’Ohad Naharin, film réalisé en 2015 par Tomer Heymann, Ohad Naharin évoque ceci : « Indépendamment de nos capacités, chacun de nous peut être en lien avec ses sensations physiques (...). Je danse tous les jours, et je souhaiterais que tout le monde en fasse autant. »